Ecole départementale de spéléologie des BDR | |
29/01/2017 | Grotte de st marcel / Ardèche |
Un lieu d’exception pour cette deuxième sortie de l’année ou petits et grand ont pu découvrir les particularités de cette cavité dont une partie est ouverte au public |
Un peu d’histoire :
L'entrée naturelle de la grotte fut découverte en 1838 par un chasseur d’Aiguèze à la poursuite de son gibier, utilisant la technique du furet.
Il faudra attendre cinquante ans pour qu’une première étude un peu approfondie soit faite par Edouard-Alfred Martel, considéré comme le fondateur de la spéléologie moderne. Il consacre un chapitre entier sur la grotte de Saint-Marcel dans son livre « Les Abîmes » publié en 1894, où il dresse une description complète et détaillée des parties connues de la cavité.
Robert de Joly, découvreur de l’Aven d'Orgnac, y mènera par la suite plusieurs campagnes dans les années 1930 puis 1940.
Dans les années 1960, des équipes de spéléologues belges, ardéchois et stéphanois (groupe Forez) continuèrent les explorations.
À partir des années 1980, ce fut au tour des plongeurs de prendre le relais.
En 2015, la grotte de Saint-Marcel présente un réseau de plus de 57 km de développement, dont 18 km de galeries noyées. Avec ces nombreux kilomètres de galeries répertoriées comprenant, au fil des découvertes, plusieurs cavités physiquement reliées entre elles par plusieurs séries de puits, une dénomination plus juste serait « grottes de Saint-Marcel » ou « réseau de Saint-Marcel ». La grotte de Saint-Marcel visitable par les touristes correspond seulement à la partie aménagée de ce réseau, sur un parcours de 600 mètres environ.
Notre exploration :
Nous entrons dans la cavité par l’entrée naturelle après avoir formé deux groupes. Nous sommes 26 et cela fait du monde ! Même dans St Marcel ! Les volumes sont importants et après avoir croisé quelques chauve-souris nous attaquons le passage de l’échelle.
Alain, notre spéléo local, ouvre la trappe et nous voilà parti pour l’exploration du réseau. Après un laminoir digne de ce nom nous arrivons sur un siphon. Demi tour ! Nous nous faisons laminer une deuxiéme fois et après 1h 15 d’effort nous mangeons. Nous poursuivons ensuite notre exploration et nous engageons dans un réseau secondaire ou au autre laminoir nous attend !
Nous cherchons la suite mais sommes assez rapidemment obligés de nous rendre à l’évidence, ça ne passe pas …
Demi tour et hop nous voilà reparti pour explorer d’autres galeries ( Courbis ) qui porte surement son nom au regard de la position qu’il faut adopter pour progresser. Ni debout, ni coucher… courbé pendant quelques centaines de métres …aïe !!
Nous rejoignons le groupe des plus jeunes après 3 heures d’exploration. Ces derniers ont pu découvrir les galeries principales et apprendre à se servir du topofil que jean marc a mené. Pente, distance, azimut, tout y passe !, Un petit breefing sur le respect du milieu et les plus grands vont (après avoir soigneusement laver leurs bottes et leurs gants) visiter la partie touristique de la cavité ou quelques surprises les atte
Demi-tour ! Il est temps de rentrer. A priori certains sont fatigués J ! Nous rejoignons les plus jeunes au niveau de l’échelle et après une dizaine de minutes de marche retour et une vérification de chaque matériel nous rentrons sur Aubagne.