Participants : Lucie, Clarence, Glenn, Clémence, Héloïse, Maé
Cadres : Alexandra, Frédérique, Marie, Alexandre
Nous avons rendez-vous à 8h30 au CDS. Le temps de prendre les cordes et de faire une première explication générale et nous voila partis vers Auriol. Sur le parking, encore une explication générale ! La topographie de la cavité est présentées aux scientifiques du jour. Plus loin à l’entrée du parc des Encanaux, c’est une carte géographique du secteur qui sert de support.
La première notion abordée à la source inférieure des Encanaux est la conductivité électrique et la température d’une source. Ce sera un outil pour faire la différence entre les eaux souterraines rencontrées tout au long de la journée. Sur le chemin du gouffre, on croisera la source supérieure et la source haute des Encanaux. Nous remarquons que toutes ces sources sortent à la faveur de failles nettement visibles.
Sur notre chemin dans le vallon une énorme marmite nous barre la route. Une main courante permet de passer en vire au dessus. Nous en profitons pour sortir les baudriers et nous équiper complètement. 10 min après nous sommes au bord du gouffre !
Alexandra, notre biologiste, équipe la cavité qui commence par un beau P70. Malgré une entrée dans le puits un peu vertigineuse, tout le monde arrive à bon port. Il est midi passé, les estomacs gargouillent.
Le groupe se dirige vers la rivière souterraine par une galerie descendante très instructive. Les petits scientifiques doivent observer les sédiments déposés et en déduire le sens des écoulements. On observe de haut en bas : des argiles, des sables, de petits galets et à l’approche de la rivière des galets plus gros. À la réflexion, on pense que l’eau circule de bas en haut par la mise en charge de la rivière. Cette hypothèse audacieuse se vérifie grâce à une sonde qui mesure le niveau d’eau, la température et la conductivité électrique toutes les 10 minutes. On voit clairement les pics de mise en charge de plus de 25 m qui correspondent à un seuil de déversement à la base du P70. On remarque aussi une baisse de la température à chaque crue. C’est l’eau de pluie plus fraîche que l’eau souterraine qui s’infiltre rapidement.
Place à la bio ! Mais les bébétes se cachent… De retour à la base du P70, un groupe part vers la voûte mouillante récupérer les données d’une autre sonde, l’autre groupe envisage la remontée directe. Frustrées par le manque de bébétes, le groupe du P7 se met à creuser frénétiquement entre les blocs pour exhumer de malheureux invertébrés. Un myriapode sera capturé et un Duvalius sera déclaré en fuite.
Fin de la science, il faut remonter. Les deux groupes se reforment à la sortie du trou à 16h. 17H aux voitures pour manger le délicieux gâteau poire/chocolat de Maé. 17H45 au CDS.

