Jeunes : Clémence, Kenna, Laodice, Lucie et Adrien Encadrants : Agnès, Olivier et Laurent Nous partons vers le Beausset pour le Maramoye. En chemin, nous faisons coucou à Odile qui roule devant nous. Dans le minibus, il y a une ambiance de folie ! Avec une motivation hallucinante !!! … Nan, c’est pas vrai : c’est un silence impressionnant. Nos jeunes du jour ont eu du mal à se réveiller, on dirait… Mais les réveils individuels se feront au fil des heures 😂
Arrivés au terminus de la route, nous nous changeons sur place et suivons la piste qui nous amène au Maramoye : magnifique entrée avec ses belles dimensions : 25x20m, et 25m de profondeur (digne d’un petit Padirac varois). Nous équipons les deux accès possibles : la potence avec 25m de vide direct, et l’accès fractionné. Tout le monde descendra par la potence, abandonnant Agnès, toute seule dans son équipement fractionné. Petit à petit, le temps que tout le monde descende ce premier puits, les jeunes partent visiter le beau réseau de l’Ancien Maramoye (plan et coupe de la cavité dans le lien des photos). Ils s’y sont aventurés seuls au début car il n’y a aucun risque dans cet ancien réseau. Après quoi, nous quittons les beaux volumes de l’Ancien et partons visiter le Réseau Supérieur en passant par la fameuse boîte aux lettres.
Dessous, c’est grand, c’est beau, c’est encore volumineux. Nous descendons, passons la vire et remontons vers le réseau supérieur (aux jeunes de retrouver leurs parcours sur les topos sur le lien en bas de mail 😉). C’est au départ de cette branche que nous mangerons. Les ventres crient famines : il est 12h40. Nous filons ensuite vers le fond du Réseau Supérieur et constatons au passage les dégâts laissés par des andouilles il y a longtemps : bataille de boue qui a entaché une belle salle concrétionnée. Face à ce carnage, on se réconforte comme on peut, en sachant que ces belles empreintes de doigts sur le sol pour récolter la boue, ont en fait récolter du guano. Ces andouilles se sont faits une bataille de fientes de chauve-souris et ont souillé, à vie, cette belle salle !
Nous faisons donc notre aller-retour jusqu’au bout du Réseau Supérieur. L’objectif est atteint. Mais comme il est tôt, nous décidons de descendre le Puits de l’Ours et le Grand Eboulis pour visiter le fond de la cavité. Nous partons explorer le réseau Ouest GSP et passons la chatière (notée sur la coupe GSP 18/04/1965). Derrière, l’atmosphère n’est pas top, et nous rebroussons donc chemin. Nous remontons et nous nous retrouvons à l’air libre, au bas du puits d’entrée. Lucie et Laodice remonteront par la potence tandis que Clémence, Kenna et Adrien passeront par le côté fractionné (ouf ! Agnès n’a pas équipé ce côté pour rien !) A 17h30, nous voilà tous dehors. Nous pouvons retourner au minibus pour nous changer, puis rentrer au CDS et laver tous ensemble le matos malgré l’heure tardive 🙏.
Pour la dernière sortie spéléo de l’année, nous avons bien profité, et avons passé presque 7h sous terre.